Partiels : un échec, pour de vrai ?

Aujourd’hui, j’ai un truc à vous avouer. J’ai un petit peu fail mes exams. Voilà voilà. Concrètement, on pourrait penser que ça ne change pas grand chose, sauf que… Je n’en ai pas beaucoup parlé, mais après le semestre d’études aux Philippines que je passe actuellement, je nourrissais l’espoir secret de ne pas avoir à rentrer en France. Voilà voilà. J’avais pour ambition de partir directement faire des stages à droite à gauche, un peu partout sur la planète – et de préférence, pas en Europe, où selon mes plans je ne serais pas revenue avant septembre 2017. Sauf qu’hier soir, suuurprise : les résultats du semestre précédent sont tombés. Enfin. Parce qu’il faut dire qu’on les a attendus. J’en profite d’abord pour faire une petite parenthèse et dire un grand bravo à tous ceux qui l’ont validé avec brio, et qui l’ont tellement mérité parce qu’ils ont tellement tout donné pour ça, alors franchement, congrats les gars !

En ce qui me concerne, et bien… Disons que même si j’ai un GPA (une moyenne générale) largement suffisant pour passer, je vais quand même devoir rentrer en France au moins sur la période de fin juin-début juillet, pour passer deux matières en rattrapages. On ne va pas se mentir, je m’y attendais un peu, et j’avais même franchement une trouille monstre que ce soit pire (coucou la nana qui rêve qu’elle a absolument toutes ses matières à rattraper, ou parfois au moins 4).

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Alors oui, d’un côté, c’est clair que ça reste un peu un échec, quand même. Mais l’une des raisons pour lesquelles je me suis dit qu’il serait cool d’écrire cet article, là, c’est parce qu’après tout, dans ce genre de situation, il faut savoir relativiser, prendre du recul, et surtout se poser les bonnes questions. Et c’est parti !

  Tout d’abord, pour être complètement honnête et non pas pour me donner des excuses (ce qui serait paradoxal, ici, le but étant de tirer des leçons et ), je dois dire qu’en un sens, je ne m’en sors pas si mal que ça :

  • Sur un plan personnel, j’ai passé un semestre hyper difficile. Voire un peu infernal. Et je n’écris pas ça pour me faire plaindre, loin de là, d’ailleurs je ne développerai pas parce que ce serait vraiment « off limit ». Non, le seul but de ce point est de souligner que pendant ce temps-là, j’ai eu la chance d’être entourée de personnes formidables, mais aussi et surtout, sans prétention aucune, j’ai la sensation que cela m’a fait grandir, vraiment. Un peu comme une très mauvaise expérience que l’on ne veut plus jamais revivre mais qu’on ne regrette pas parce que ça aide à mieux se connaître soi-même tout en permettant d’en tirer d’importantes leçons qui, comme dit la chanson, rendent beaucoup plus fort (« what doesn’t kill you makes you stronger ») – ou peut-être juste un peu moins « jeune et con », si on part sur les chansons.
  • Je dois dire qu’en plus de ne pas avoir été en cours très souvent, je n’ai pas non plus énormément révisé pour les partiels – je crois que j’avais toujours l’espoir secret de parvenir à berner/arnaquer un peu le système scolaire en réussissant sans trop me fouler, par un simple et moindre effort, comme j’ai pu le faire, sans vouloir me vanter (parce que c’est un peu triste et vide d’avoir les diplômes sans les connaissances solides) depuis le bac, autant en prépa qu’à la fac (oui, je sais, c’est mal, et si toi, jeune étudiant, parce que je ne sais trop quel hasard, tu lis ces petites lignes, fais ce que je dis, pas ce que je fais : travaille en cours, pour de vrai haha). Donc d’un côté, n’avoir que deux rattrapages à passer sur un semestre entier, cela me semble n’être franchement pas grand chose.
  • Pour compléter cette dernière idée, il faut dire que ma situation aurait vraiment pu être pire : j’aurais pu devoir redoubler, directement, sans passer par des rattrapages. Et là on me laisse une seconde chance, pour ne pas dire une opportunité (l’idée sera développée plus bas), alors quelque part, j’en suis mais terriblement reconnaissante…

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Peut-être que cela paraîtra totalement paradoxal et improbable pour certaines personnes, mais je dois dire que cet échec et la situation qu’il entraîne sont aussi source de quelques avantages non négligeables, comme si c’était un mal pour un bien :

  • D’abord, très concrètement, il faut dire qu’au semestre dernier, en école de commerce, je me suis sérieusement demandé si j’avais fait le bon choix et c’était vraiment cela que je voulais faire parce que sincèrement, les matières en elles-mêmes, pour la plupart, ne me plaisaient pas. Alors que maintenant, j’ai commencé à réaliser qu’en fait oui : ce que je veux faire nécessite de toucher un peu à tout, de savoir un peu de tout, et notamment des connaissances des cours du semestre dernier. Juste pour l’image, les matières une par une me faisait l’effet de devoir gober du cheddar ou du pain tels quel, natures. Pas très appétissant, n’est-ce pas ? Et pourtant, une fois assemblés, ils peuvent donner un très bon burger – et oui, j’avoue, je meurs de faim à l’heure où j’écris ces lignes, mais j’espère que la comparaison vous éclairera au moins un peu. Quoi qu’il en soit, le fait est que maintenant, je sais que j’ai besoin des matières telles que financial analysis et corporate finance, et devoir les retravailler et tout réapprendre (voire apprendre tout court) pour les rattrapages, et bien en plus de ma validation d’année, ça va être l’occasion de rattraper quelques lacunes et de me régaler (je n’aurais jamais cru écrire ce genre de mot dans ce contexte, haha) en apprenant des trucs qui me seront potentiellement utiles dans un futur plus ou moins pas très proche.
  • En un sens, le fait de devoir retourner à l’école va peut-être me réconcilier avec, par rapport à la façon dont je l’ai quittée – c’est-à-dire avec l’envie de ne pas y retourner pendant aussi longtemps que possible et quelque part, l’appréhension de ce moment-là. La vie est trop courte pour ce genre d’impressions, surtout envers des endroits aussi géniaux avec autant de savoir potentiel et d’autres opportunités. Et donc, petite parenthèse dans l’idée où l’on a quelque chose à apprendre de chaque personne, de chaque situation, etc, et bien en fait, la vie est trop courte pour avoir le temps d’être négatif en général, parce que c’est une perte de temps.
  • Concrètement, rentrer en France, c’est aussi l’opportunité de revoir tout le monde, de faire un gros câlin à ces proches qui se reconnaîtront (keur keur keur palmier – instant kikoolol terminé), et qui me manquent très fort, je dois l’avouer – tu la connais, cette espèce de grosse ironie qui fait que quand tu réalises tes rêves d’aller voyager, tu te prends en pleine tête cette espèce de solitude et de manque des gens que t’aimes ? (Au passage, moment Bisounours, eh, vous tous, franchement, j’ai une chance de fou de vous connaître, merci d’être là et restez comme vous êtes et surtout, let’s never forget each other hihi.)
  • Breaking news : faire deux stops (et rester quelques temps à chaque endroit) revient à plus de deux fois moins cher que de prendre un vol direct Manille-Paris. Alors j’ai décidé de m’arrêter aux Maldives et à Dubaï, pour un peu plus d’une semaine chaque fois. Beaux endroits pour réviser, non ?
  • Enfin, d’un point de vue plus spirituel – et libre à vous de penser que c’est absurde, mais c’est ma façon de voir les choses (et que je pourrais éventuellement vous raconter dans un autre article si cela vous intéresse), je dois dire que je n’ai pas peur par rapport au futur. Du tout. Parce que certains disent que la vie est ce qui arrive pendant que vous êtes trop occupés à faire des plans (« life is what happen while you’re too busy making plans »), et bien en ce qui me concerne, j’ai la sensation que la vie, le destin, le hasard ou je ne sais quoi (appelez cela comme vous voulez) réserve des paquets de surprises et semble avoir des plans bien meilleurs pour moi que ceux que j’imagine moi-même, alors je ne sais pas, je suis curieuse de voir ce qui m’attend après ! Et c’est génial !

Et maintenant ? Je vais tout donner pour le réussir, ce semestre aux Philippines. Et pour rattraper le précédent. Game, and bring it on! En attendant, en parlant de choses dont il faut tirer des leçons, j’en profite pour vous annoncer l’arrivée toute prochaine de mon deuxième blog, tout en Anglais (et peut-être traduit) qui parlera de toutes ces choses que je teste pour la première fois, avec des avis et des conseils. J’espère que ça vous plaira !

N’hésitez pas à me parler de vos échecs à vous, de ce que cela vous a appris, ou même de comment vous auriez réagi dans ma situation actuelle, j’ai hâte de savoir ! 

  Gros bisous et à bientôt,

Lucille A. K.

One response to “Partiels : un échec, pour de vrai ?”

  1. Daniel du Jura Avatar
    Daniel du Jura

    1) bises 2) garde combativité 3)carpe diem 4) Aie confiance dans ton avenir, tu peux 4) dans ton présent immédiat ou presque aussi 5) le reste ailleurs, bientôt (merci pour la carte) 6)bises. Daniel

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